A l’heure de la 3G et de la 4G, il existe encore en France quelques zones blanches qui ne bénéficient toujours pas de la 2G. C’est pourquoi un amendement au projet de loi Macron, obligeant les opérateurs de téléphonie mobile à couvrir les dernières « zones résiduelles » d’ici la fin 2016 (le 31 décembre), vient d’être adopté par le Sénat.
Plus exactement, ce sont les « centres-bourgs de communes » qui sont concernés. Selon Emmanuel Macron, 170 centres-bourgs seraient concernés, mais la liste complète des zones en question sera fixée dans les trois mois suivant la promulgation de la loi. La 2G n’est pas la seule technologie concernée par cet amendement puisqu’il obligera les opérateurs à installer la 3G dans 3600 communes qu’ils s’étaient précédemment engagés – via le partage de leurs installations et infrastructures compatibles 3G (« RAN Sharing ») – à couvrir, et ce d’ici le 30 juin 2017.
Toujours selon le décryptage de l'amendement effectué par nos confrères de Next Inpact, l’ARCEP devrait bénéficier d’un renforcement de ses pouvoirs de contrôles et de surveillance, afin de veiller à ce que les obligations des opérateurs de téléphonie mobile soient respectées. Hors centre-bourgs, les collectivités territoriales et les quatre principaux opérateurs devront définir une convention – toujours dans les trois mois suivant la promulgation de la loi – fixant les conditions de couverture 2G, 3G et/ou 4G, en prenant en compte les aspects techniques et leur coût.
Enfin, Orange ne sera plus tenu à fournir un accès à (au moins) une cabine téléphonique dans chaque commune française. Comme le dit Emmanuel Macron : « Le service universel, aujourd'hui, c'est la 3G. ».