Bouygues Telecom est le premier opérateur en France a ouvrir l'accès à un réseau de type 4G+. Encore embryonnaire, il n'est présent aujourd'hui que 7 villes : Issy-les-Moulineaux, Malakoff, Vanves (trois communes limitrophes) et Rosny-sous-Bois en région parisienne, plus Lyon, Grenoble et Bordeaux. La couverture devrait s'étendre aux 16 plus grandes villes de France à la rentrée.
L'intérêt de cette 4G+ est d'offrir des débits plus élevés, jusqu'à 220 Mbit/s. La 4G+ est à la 4G ce que le DC-HSPA fut à la 3G : les terminaux et antennes compatibles sont capables d'agréger le débit de deux porteuses. Pour en profiter, il faut donc se trouver près de deux antennes 4G. Mias ce n'est pas tout. Pour atteindre 220 Mbit/s, on aura besoin de 25 MHz de bande passante. Or, Bouygues possède une licence pour 15 MHz dans la bande 2600 MHz et 10 MHz dans la bande 800 MHz et réemploie également 10 MHz dans sa bande 1 800 MHz. Selon les antennes disponibles alentour, un utilisateur ne pourra pas toujours obtenir 220 Mbit/s. Notez que Bouygues est en train d'élargir progressivement à 15 MHz le spectre dédié à la 4G dans la bande des 1800 MHz ; ce sera le cas dans 1 600 communes cet été.
Or petit souci technique : les smartphones compatibles n'existent pas encore, ou du moins ne sont pas encore commercialisés. Ils arriveront à la rentrée équipé de la prochaine génération de SoC. Bouygues Telecom propose une solution d'interim : la Bbox Nomad 4G+, un modem 4G+/routeur WiFi Huawei, vendu tout de même 260 € hors forfait. Elle sera disponible à partir du 1er juillet.