HP vient de présenter ses résultats pour son deuxième trimestre 2013 et les résultats sont mauvais. Il accuse d’une baisse de 10 % de son chiffre d’affaires par rapport à la même période l’année dernière pour atteindre 27,6 milliards de dollars (20,6 milliards d’euros). Ses bénéfices ont perdu 32 % pour atteindre 1,1 milliard de dollars (850 millions d’euros).
Tous les départements de la société sont en baisse
Meg Whitman, le P.D.G de HP, affirme que sa société passe par une période de transition qui prendra plusieurs années. Le problème est que nous ne voyons pas ce qui va réellement sauver HP. La tendance à la baisse dure depuis plusieurs trimestres déjà et aucun produit ne va pour l’instant renverser la descente aux enfers.
Si l’on se penche sur le détail, la division PC a vu son chiffre d’affaires baisser de 20 %. Les revenus en provenance du grand public ont chuté de 29 %, les livraisons d’ordinateurs de bureau ont baissé de 18 %, contre 24 % pour les ordinateurs portables. La division imprimante a perdu 1 %, contre 10 % pour la section entreprise. Les logiciels étaient aussi en déclin de 3 %.
Pas de raisons d’être optimiste
L’action de HP a gagné 13 % à la suite de cette annonce. Cette tendance curieuse s’explique avant tout par le fait que les mauvais résultats étaient supérieurs à ce que Wall Street attendait. Malgré le fait que la firme a du mal à rivaliser avec Cisco sur le marché des entreprises ou Lenovo sur le terrain des PC grand public, les marchés boursiers ont confiance dans la stratégie de Mme Whitman. La question est de savoir pendant encore combien de temps elle aura les faveurs des marchés financiers qui changent très rapidement d’humeur.