Le procès qui a lieu entre Samsung et Apple a révélé que l’accord visant le partage de licences entre Microsoft et Apple qui fut signé en 1997 a été étendu pour inclure certains brevets portant sur l‘iPhone et l’iPad, mais il contient aussi des restrictions très intéressantes.
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Pour mémoire, les deux compagnies avaient passé un accord en 1997 lors du retour de Steve Jobs aux commandes d’Apple en échange de l’abandon des procès qui les liaient.
Les détails ont été révélés par Boris Teksler, directeur chez Apple en charge des licences et brevets. Il a expliqué que Microsoft et Cupertino échangeaient de nombreuses technologies, mais que leurs contrats interdisaient la fabrication de clones et produits « substantiellement identiques ». Bref, Microsoft n’a pas le droit de fabriquer quelque chose qui ressemble à iOS ou un iPhone et iPad et Apple n’a pas le droit de fabriquer un terminal qui ressemble à Surface et Windows.
Apple tente de prouver sa bonne foi
C’est une information importante qui semble expliquer pourquoi Metro, Windows 8 et Surface ont des designs et interfaces qui restent loin de ceux d’Apple. C’est d’ailleurs une des grandes qualités que la presse à tendance à relever lorsqu’elles parlent de ces produits.
Ce témoignage tente de montrer qu’Apple peut négocier et qu’il n’est pas opposé à un accord de partage de licences, comme a pu le faire entendre Samsung. Comme les autres témoignages l’ont montré, les deux parties ne sont simplement pas tombées d’accord sur les termes d’un contrat similaire à celui passé avec Microsoft. Apple doit maintenant prouver que Samsung viole ses brevets et copie ses produits. Le Coréen va tenter de montrer que c’est faux et que les brevets mis en avant par Cupertino ne sont pas légitimes.