Toshiba a annoncé qu’il arrêterait de vendre des netbooks aux États-Unis. La firme ne devrait en commercialiser que dans des pays en voie de développement où le faible prix de la machine est le principal moteur de vente.
Une gamme de produits démodés
La décision du fabricant a été recueillie par le site Liliputing qui interrogeait un représentant de Toshiba Amérique. Elle n’est pas surprenante. Samsung, Lenovo, Dell et Sony ont déjà laissé ce marché de côté. Acer, HP et Asus y ont considérablement réduit leur participation. Il faut dire que la concurrence en provenance des tablettes et des ordinateurs ultraportables a eu raison de son succès éphémère.
On s’attend à ce que cette catégorie disparaisse, principalement parce que les consommateurs n’ont pas compris qu’un netbook n’est pas aussi puissant ou pratique qu’un ordinateur portable et pas aussi mobile qu’un smartphone ou une tablette. De plus, les ardoises ont aujourd’hui les fonctionnalités qui étaient convaincantes sur un netbook, à savoir la VoIP, l’accès à Internet partout et la bureautique classique.