7 ans après l'apparition de l'emblématique Freebox, et de la vague du dégroupage, la couverture du territoire en accès à internet haut débit est toujours insatisfaisante. 2 % des foyers français vivent encore dans des zones totalement privées d'un accès à haut débit par ADSL ou par câble.
Certes il existe des offres d'accès par satellite, mais elles restent chères ou très limitées. Par exemple, chez Nordnet (Orange) l'offre à 35 €/mois limite à 1670 Mo la quantité de données reçues. Au-delà, la connexion est tout simplement interrompue. Chez SFR, au-delà de 2,4 Go par mois, le débit descend de 3,6 Mb/s à 10 kb/s, et encore faut-il respecter des quotas horaires et hebdomadaires. Ces limitations se retrouvent chez les autres opérateurs satellite comme Sat2way ou Viveole.
Bref, les pauvres foyers résidents en zone blanche n'ont tout simplement aucun moyen de profiter du web d'aujourd'hui à un tarif raisonnable. La faute en incombe aux satellites, trop peu nombreux pour assurer une bande passante supérieure.
Heureusement, le Centre National d'Études Spatiales (CNES) travaille sur Megasat, un projet de satellite couvrant uniquement la France (et non l'Europe entière) et promettant des accès à 50 Mbit/s pour environ 50 € par mois. Voilà qui pourrait enfin combler la fracture numérique ! Ce projet s'il suit son cours sans anicroche aboutira en 2014.