Le Gouvernement va acheter pour 260 millions d’euros d’actions, soit 2,85 % du capital de la société.
La société franco-italienne dispose de 50 000 salariés, dont 12 000 en France, et a annoncé le mois dernier un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards de dollars pour un résultat net de 698 millions de dollars.
La transaction a pour but d’« assurer le maintien et l’équilibre de gouvernance ». La France veut que STMicroelectronics garde son indépendance et fait ainsi jeu égal avec l’Italie, chacun contrôlant 13,75 % de la société. Sans cette opération la France aurait perdu son contrôle.
Le Gouvernement a racheté les parts auprès de l’italien Finmeccanica en passant par le Commissariat de l’énergie atomique.