Hier, God of War est devenu le troisième jeu prenant en charge le FSR 2.0 (Fidelity FX Super Resolution) après Deathloop et Farming Simulator 2022. Le titre développé par Santa Monica Studio supportait déjà le FSR 1.0 et le DLSS (Deep Learning Super Sampling) de NVIDIA ;il avait ainsi été déjà utilisé pour une confrontation directe des deux technologies de sur-échantillonnage. Le FSR 2.0 offrant une qualité d’image bien supérieure au FSR 1.0, son intégration est l’occasion de redescendre dans l’arène.
En préambule, rappelons que contrairement au DLSS de NVIDIA, supporté uniquement par les cartes graphiques GeForce RTX, le FSR d’AMD s’accommode d’un large panel de GPU. Ses exigences débutent à partir de la Radeon RX 590 et de la GeForce GTX 1070 officiellement.
Léger avantage au DLSS
Notre confrère Aaron Klotz de Tom’s Hardware US a comparé le rendu natif en définition 2160p avec les modes qualité et performance des technologies FSR 2.0 et DLSS 2.3. Il estime que le DLSS l’emporte très légèrement sur certains détails, notamment le feuillage ; l’écart entre les deux solutions reste infime et imperceptible pour celui qui joue.
Au-delà de la qualité du rendu, l’autre juge de paix entre le FSR et le DLSS reste bien sûr l’impact sur les performances. Le système de test mobilise une GeForce RTX 3080 et un Core i9-9900K. En UHD avec les paramètres en Ultra, le jeu fonctionne à une moyenne de 71 images par seconde. Le DLSS 2.3 en mode qualité augmente cette moyenne à 88 IPS, le FSR 2.0 à 85 IPS. En mode performance, le DLSS conserve une légère avance avec une moyenne de 101 IPS contre 98 IPS pour son concurrent. Là encore, les écarts sont très modestes.
Que ce soit pour la qualité d’image ou le boost de performances, il n’y a aucun vainqueur par K.O. Si l’on ne tient pas compte de son caractère plus restrictif, disons que le DLSS de NVIDIA l’emporte d’une courte avance aux points. Mais pour ceux qui ne possèdent pas de GeForce RTX, le FSR 2.0 n’a décidément rien d’un ersatz.