La carte graphique Intel ARC A380 décortiquée par SiSoftware
Publié le 23/02/2022 - Source : Tom's Hardware
Le site SiSoftware a publié un dossier présentant la carte graphique Intel A380 desktop à travers une série de benchmarks OpenCL. Il ne s’agit pas d’un test à proprement parler, mais plutôt d’une compilation de plusieurs résultats glanés dans la base de données Sandra SiSoftware.
En outre, l’article détaille la gamme ARC Alchemist : Intel va diviser son offre de cartes graphiques selon trois catégories.
A300, A500 et A700
La première, A300, à laquelle appartient l’A380, regroupe des références basées sur le GPU DG2-128. Ces cartes auraient jusqu’à 6 Go de GDDR6 à 14 Gbit/s sur un bus de 96-bit, pour une bande passante mémoire de 192 Go/s.
Viendrait ensuite une série A500. Celle-ci regrouperait des cartes graphiques ayant jusqu’à 384 unités de calcul, 12 Go de GDDR6 à 16 Gbit/s sur un bus de 192-bit. La bande passante mémoire monterait à 384 Go/s.
Enfin, le haut de gamme d’Intel prendrait la forme d’une série A700. Au menu : jusqu’à 512 unités de calcul, 16 Go de GDDR6, toujours à 16 Gbit/s mais sur un bus de 256-bit, pour une bande passante mémoire de 512 Go/s cette fois.
Toutes les données sont rassemblées dans le tableau ci-dessous.
Série
A300 Series
A500 Series
A700 Series
Unités d’exécution
128
384
512
Shaders
1024
3072
4096
VRAM
6 Go de GDDR6
12 Go de GDDR6
16 Go de GDDR6
Vitesse mémoire
14 Gbit/s
16 Gbit/s
16 Gbit/s
Bus mémoire
96-bit
192-bit
256-bit
Bande passante mémoire
192 Go/s
384 Go/s
512 Go/s
Les performances
Le dossier proposé par SiSoftware porte uniquement sur la carte graphique desktop ARC A380. L’auteur a comparé ses prestations à celles des Radeon RX 6500 XT, GeForce RTX 3050 et GTX 1660 Ti dans des benchmarks OpenCL. N’hésitez pas à faire un tour sur la source pour consulter l’ensemble des données.
Naturellement, comme le précise l’auteur, les performances dans les jeux ne sont pas calquées sur celles d’OpenCL. Il estime néanmoins que dans le cas de cette infrastructure logicielle, NVIDIA et AMD n’ont pour l’instant pas de raisons de trembler face à l’offensive d’Intel.