Le journal écrit : « NVIDIA Corp. se prépare discrètement à abandonner l’achat d’Arm Ltd. à SoftBank Group Corp. après avoir fait peu ou pas de progrès dans l’obtention d’une approbation pour ce rachat à 40 milliards de dollars, selon des personnes bien renseignées sur le sujet ». La société laisserait 1,25 milliard de dollars en guise d’indemnité de rupture.
Néanmoins, Bloomberg nuance en précisant que « selon les personnes interrogées, les dirigeants de NVIDIA et d’Arm sont toujours en train de plaider leur cause auprès des régulateurs ». En outre, les deux sociétés soutiennent toujours publiquement l’hypothèse d’un rachat.
Des enquêtes approfondies au Royaume-Uni, dans l’Union européenne, en Chine…
Depuis septembre 20202, NVIDIA a toujours clamé que l’acquisition d’Arm n’aurait pas d’influence sur la manière dont sont accordées les licences Arm ; autrement dit, que la firme britannique conserverait sa neutralité. Néanmoins, les organismes de contrôle du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Union européenne et de la Chine ont lancé des enquêtes approfondies dont la plupart sont toujours en cours (celle menée par l’UE par exemple prendra fin le 15 mars 2022).
Si le rachat n’aboutit pas, l’irruption de NVIDIA sur le marché des processeurs pourrait être ralentie. Les deux sociétés ont toutefois coopéré par le passé et NVIDIA aura bien entendu toujours la possibilité d’obtenir des blocs de propriété intellectuelle chez Arm ; simplement, elle aura le statut de client et non de décideur. Enfin, sachez que Bloomberg pense que le japonais SoftBank Group, propriétaire d’Arm Holdings depuis 2016, prévoit une IPO.