Étant donné l’évolution du prix des cartes graphiques depuis plusieurs mois, dévaliser un cybercafé sera peut-être bientôt plus rentable que braquer une banque ; en tout cas, le butin y est généralement moins bien protégé. C’est ce qu’on dû penser des bandits en Chine, qui ont décidé de s’attaquer à un cybercafé situé dans la ville de Hangzhou. Montant du larcin : environ 50 000 yuans, soit à peu près 6420 euros.
Cette somme correspond principalement à celle des six cartes graphiques dérobées. Le propriétaire du cybercafé n’a pas précisé le modèle mais indiqué que chacune d’elle valait environ 7000 yuans, ce qui équivaut peu ou prou à 900 euros. Les pillards sont également repartis avec quelques cartes mères.
Le banditisme version 2021
Le propriétaire a décrit le mode opératoire ainsi : dissimulé sous son masque, un des voleurs a réservé une place dans le cybercafé sous une fausse identité ; il a ensuite demandé un sac poubelle au gérant pour qu’il s’absente quelques minutes, laps de temps mis à profit par le bandit et ses complices pour commettre leur vol. Au moins, tout ceci s’est déroulé sans violence. Pour l’instant, la police n’a pas encore identifié les voleurs.
Cet évènement peut sembler anecdotique. Néanmoins, il reflète assez bien la folie qui régit le marché des cartes graphiques ; ce composant tend à devenir un matériel de luxe, une marchandise objet de trafic. En fin d’année dernière, MSI s’était déjà fait voler plus de 200 RTX 3090 ; plus récemment, en avril, la douane de Hong Kong avait saisi 300 GPU NVIDIA CMP 30HX.