Intel : les processeurs Alder Lake prendront en charge la mémoire DDR5
Publié le 15/05/2020 - Source : Tom's Hardware
Les processeurs de bureau de 10e génération d’Intel, Comet Lake-S ne sont pas encore sortis, mais on a encore des informations sur la suite, à savoir Rocket Lake et Alder Lake. On commence par les puces les plus lointaines, Alder Lake, gravées en 10 nm si l’on se fie à la feuille de route d’Intel. Celles-ci prendront place sur un socket LGA1700 et géreront la mémoire DDR5.
C’est ce qui ressort d’un rapport publié par PTT, qui livre aussi plein de données sur les TDP des puces Rocket Lake, rapportées ci-dessous. En ce qui concerne la mémoire DDR5, on en a beaucoup entendu parler ces dernières semaines, Cadence qualifiant carrément 2020 de l’année de la DDR5. Du côté de SK Hynix, la société a proposé un comparatif détaillé entre mémoire DDR5 et DDR4.
Les TDP des puces Rocket Lake-S
On poursuit avec les processeurs Rocket Lake-S, gravés en 14 nm. Toujours selon le rapport de PTT, ces deniers exploiteront le socket LGA1200 des Comet Lake-S. Pour les TDP, ils seront de 95W pour les 8 cœurs et de 80W ou 65W pour les modèles 6 et 4 cœurs.
Plus précisément, les processeurs avec un TDP de 95W (PL1) auront un niveau de puissance PL2 de 173W et PL4 de 251W. Leur valeur Tau, la variable qui détermine le temps accordée à une puce en dehors de son stade PL1, sera de 56 secondes. Pour les processeurs avec un TDP de 80W, le niveau de puissance PL2 sera de 146W, le PL3 de 191W et le PL4 de 251W. Enfin, pour les processeurs avec un TDP de 65W, le PL2 atteindra 128W, le PL3 177W et le PL4 251W. Dans ces deux derniers cas, la valeur Tau sera de 28 secondes.
Huit cœurs maximum pour Rocket Lake ?
En lisant les données ci-dessus, certains d’entre vous doivent être étonnés par la mention de puces armées au maximum de huit cœurs, alors que dans la famille Comet Lake-S, les Core i9 monte à dix cœurs. Pas d’erreur, on soupçonne simplement que pour ses processeurs Rocket Lake-S, Intel se limite à huit cœurs. L’idée serait de proposer des puces avec des fréquences et des IPC élevées pour cibler essentiellement le marché du jeu vidéo.
Vous en conviendrez, c’est un choix assez surprenant, à l’heure où certains titres se montrent de plus en plus gourmands en cœurs, notamment GRID 2019 et Detroit : Become Human, et avec les consoles de nouvelle génération munies de SoC huit cœurs qui se profilent à l’horizon. Surtout que du côté d’AMD, le porte-étendard des Ryzen 4000 embarquerait 32 cœurs et 64 threads… Bref, on verra si l’avenir donne raison à Intel. Par ailleurs, depuis fin mars, on sait aussi que les Rocket Lake-S seront synonymes de PCIe 4.0.