Depuis quelques années, la rumeur est récurrente : Apple pourrait abandonner Samsung pour la production de ses processeurs. Pourtant, Apple continue à travailler avec le fondeur coréen pour ses puces. En attendant l'A8 ?
Samsung, Apple et iOS : une longue histoire
Samsung fournit Apple depuis les débuts d'iOS : si les prototypes du premier iPhone utilisaient un i.MX31 de chez Freescale, le premier iPhone est sorti avec un SoC issu de chez Samsung, à base d'ARM11. Les iPhone 3G et 3GS, ainsi que les iPod touch, ont tous utilisé des puces conçues et gravées par Samsung. Si avec l'iPad et l'A4, Apple a commencé à concevoir ses propres SoC, la société a continué à travailler avec Samsung pour la gravure, l'A4 et l'A5 en 45 nm, certaines versions de l'A5 et l'A6 et 32 nm et maintenant l'A7 en 28 nm.
Selon les rumeurs, Apple pourrait passer à TSMC pour une partie de la production de l'A8. Samsung continuerait à graver une partie des processeurs, mais TSMC se taillerait la part du lion, avec 60 à 70 % de la production. La répartition est logique : Apple veut évidemment éviter les problèmes d'approvisionnements, et utiliser plusieurs fondeurs est une solution. L'autre solution, déjà utilisée par Apple, est de séparer les lignes en fonction des appareils, en fournissant le processeur de nouvelle génération à un appareil en fin de vie ou moins important commercialement : l'iPod touch 2G avait reçu un processeur en 65 nm quand l'iPhone restait en 90 nm, l'iPad 2 a reçu en fin de vie un Apple A5 en 32 nm quand l'iPhone 4S ou l'iPad 3 restaient en 45 nm, etc.
Notons que les rumeurs parlent de TSMC, mais que d'autres indiquent qu'Apple pourrait aussi passer chez Intel dans le futur. La firme de Santa Clara a de bons rapports avec Apple et garde une avance certaine sur ses concurrents dans le domaine de la gravure.