Le département américain de la justice a accepté sans aucune réserve la manière dont est implantée et fonctionne la barre de recherche d’Internet Explorer 7, balayant du revers les réserves émises par Google.
Chargés de vérifier que Microsoft se conforme bien aux accords antitrust signés en 2002, les régulateurs qui ont étudié la fonction de recherche décriée par Google concluent dans leur rapport que, l’implantation de Microsoft « respecte les utilisateurs et le choix par défaut (des fabricants d’ordinateurs) qui est aisément modifiable ». Google prêtait à Microsoft l’intention de détourner du trafic au profit de MSN Search, ce qu’il estimait être une pratique anticoncurrentielle. Il remettait également en cause la prétendue simplicité avec laquelle l’utilisateur moyen peut modifier les réglages. La justice américaine ayant donné raison à Microsoft sur toute la ligne, Google a encore une chance d’obtenir gain de cause auprès des autorités de régulation européennes.