En toute discrétion, Oracle, plus connu pour ses très lourdes applications d’entreprise et son serveur de base de données, est entré la semaine dernière sur le marché très convoité des suites bureautiques dans le Cloud. Se positionnant alors face aux ténors du genre, comme Google avec ses Google Apps et bien sûr Microsoft avec Office 365.
Coordonnée avec la sortie de la version 3.3 d’OpenOffice - la très populaire suite bureautique Open Source qu’Oracle a empoché lors du rachat de Sun, avec laquelle Cloud Office est par ailleurs étroitement intégrée -, la version 1.0 de Cloud Office est présentée comme une suite multi-plateforme, disponible pour tous les navigateurs Mac, Linux et Windows, dont une des particularités est notamment de pouvoir partager les documents pour les visualiser sur son téléphone portable. L’éditeur confirme donc que Cloud Office est utilisable sur des terminaux mobiles, comme l’iPhone et très probablement Android.
Outre des fonctions de collaboration - comme il est de coutume pour ce genre d’outils Web - , la suite bureautique propose une application de traitement de texte, d’un tableur, d’un outil de présentation et de dessin. Le tout reposant sur le format de fichier OpenDocument (ODF), permettant à Cloud Office d’être compatible avec OpenOffice. Oracle affirme également que cette compatibilité est assurée avec Microsoft Office dont les documents (comme ceux édités dans Word) pourront être partagés dans Cloud Office.
Grâce à une architecture Web, Cloud Office peut aussi bien être déployée on-premise sur des serveurs internes que sur un modèle Saas chez un hébergeur. Oracle décline Cloud Office en deux éditions payantes : une Professional Edition et une à destination des opérateurs de services (sous forme d’édition home, standard et professionnel). Selon nos confrères de PCWorld, un abonnement à une édition professionnelle (hébergée chez un opérateur) sera facturée 40$ par utilisateur et par an. Il faudra compter 20 $ par utilisateur et par an pour la version standard.
La version professionnelle, déployable sur ses propres serveurs, sera quant à elle, facturée 90 $ par utilisateur et par an (support inclus).